Je peux enfin dire que j’ai visité tout le Chili, de la Patagonie au sud, jusqu’au désert d’Atacama au nord (à la frontière avec la Bolivie). Nous avons profité d’un long week-end avec ma famille pour partir 4 jours à San Pedro de Atacama. Les paysages sont très différents du sud et du centre (où je vis) car les villes sont toutes séparées de plusieurs centaines de kilomètres de sable, de dunes et de montagnes. La seule trace de vie entre San Pedro de Atacama et Calama, qui sont à plus de 100 kilomètres de distance, sont quelques arbustes. Par ailleurs, ces deux villes et la plupart des sites touristiques de la région se situent à plus de 2000 mètres d’altitude. San Pedro de Atacama est une ville touristique connue, mais est très petite car elle compte moins de 6000 habitants, dans le centre toutes les rues sont en sables et les maisons construites en pierre.
Le premier lieu que nous avons visité en dehors de la ville est El Tatio. Nous avons quitté l’automne de San Pedro pour arriver dans un désert gelé à 4000 mètres d’altitude, en marchant je me suis enfoncé dans la neige jusqu’aux genoux ! El Tatio est connu pour ses bains thermaux alimentés par de l’eau chaude souterraine. Après avoir hésité un peu dans le froid je me suis jeté à l’eau avec mon père d’accueil… nous avons eu du mal à sortir. Un peu plus loin, l’eau sort en ébullition de la terre, ce qui provoque des grands geysers de vapeur. En redescendant vers San Pedro nous avons aperçu des guanacos (lamas beiges) et des autruches. Avec le froid et la montagne, ce paysage m’a rappelé la Patagonie. Avant d’arriver à l’hôtel, nous nous sommes arrêtés par hasard dans un petit village perdu dans le désert : Machuca, qui ne compte que 20 maisons et une église, les quelques habitants vivent de l’élevage de lamas. J’ai été surpris par la hauteur des maisons car les portes d’entrée m’arrivaient environs aux épaules et je pouvais toucher le sommet du toit sans effort.
L’aridité du désert a provoqué à côté de San Pedro la formation de grandes plaines couvertes de cristaux de sel («salar» en espagnol), les seuls animaux qui s’aventurent dans ces plaines sont des flamands roses. Le coucher de soleil provoque là bas de magnifiques couleurs sur la Cordillère des Andes. Un peu plus loin se trouve une grande lagune d’eau froide et fortement salée, je m’y suis aventuré avec mon père et nous avons flotté sans effort pendant une heure.
C’est impressionnant de voir comment les paysages changent en quelques centaines de kilomètres, en effet durant le week-end nous sommes passés des montagnes enneigés par des plaines désertiques pour arriver au Valle de la Luna, une grande dune qui surplombe une grande vallée. J’ai apprécié d’observer le coucher du soleil et le calme du désert du haut de cette dune.
Le dernier jour nous avons trouvé, parmi les boutiques artisanales qui vendent des pulls et des bonnets en laine de lamas, une location de sandboard pour glisser sur les dunes du Valle de la Muerte (la vallée de la mort).
Le week end dernier nous sommes allés skier dans la Cordillère près de Santiago, j’ai pu essayer le snowboard. El Valle Nevado où nous sommes allés a une piste qui part à plus de 3000 mètres d’altitude.
Mon long voyage prend fin cette semaine, je pars jeudi matin après avoir été retardé de deux semaines. Merci au Rotary club de Sablé.
Theo Dujon
coucou Théo, en effet ça donne envie, quel beau paysage!!
Tu dois etre triste de quitter tt ça mais aussi pressé de retrouver ta famille et tes amis. Bon retour et on t’embrasse.
La famille Rose de Normandie
Salut Théo
Ton dernier récit donne vraiment envie de faire une escapade dans ce magifique pays.
Bon retour